Aurélie Bernheim : jeu
Boris Maxant : collaboration artistique
le spectacle en quelques mots.
La conteuse, Aurélie Bernheim, a rencontré un petit garçon tout droit venu d’Ecoésie, un pays lointain, très lointain, peut-être situé dans l’avenir; un monde où l’écologie se fait en poésie.
Ce petit garçon, d’apparence très banale, ramasse des déchets en forêt tout en récitant des poèmes. C’est intriguant, n’est-ce-pas? Et ce petit garçon raconte des histoires, beaucoup d’histoires venues de chez lui, l’Ecoésie; des histoires qui mettent en lumière l’importance, la nécessité de prendre soin de ‘environnement.
Et ce petit garçon fait faire une promesse à la Dame… ‘Ces histoires que je vais vous raconter, il faut me promettre de les raconter aux plus grand nombre d’oreilles possibles…’ Et c’est ce qu’Aurélie Bernheim fait depuis cette rencontre peu banale s’il en est.
Dans ces contes contemporains, originaux, un Roisident égoïste provoque un réchauffement climatique, une bouteille d’eau veut rejoindre un nouveau continent tout en plastique, les abeilles disparaissent une à une, un mouchoir jeté par terre provoque une tempête en mer. Autant de messages dits ‘sérieux’, passés sur le mode de la fantaisie, en dehors des discours rébarbatifs, trop didactiques pour être véritablement ressentis.
Quelques mots de l'auteur...
Le petit Prince de l’environnement, qui ramasse des déchets en récitant des vers, et raconte des histoires venues d’Ecoésie, un pays où ‘l’écologie se fait en poésie’, trimballe évidemment toute une symbolique. Evidemment que réciter des vers n’a jamais nettoyé une forêt de ses déchets, n’a jamais enrayé l’extinction des abeilles, etc.
Ce symbole, c’est celui de la poésie de l’Homme. Et la poésie d’un homme, c’est la recherche de son originalité profonde, en dehors des ‘clous’, sa vérité, et non pas celle qu’une mode sociale lui impose.
Voilà donc ce que trimballe le symbole de ce petit garçon qui nettoie la forêt en récitant ses vers, si triviaux, si basiques soient-ils. Ce sont les siens et il les clame au monde!
Il paraît également évident que le sujet de l’environnement, sujet en tension s’il en est, est et demeure un lieu d’exercice privilégié de cette poésie humaine.